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Historique

L’AADO est née à Ouagadougou (Burkina Faso) d’une initiative d’amis artistes autour de Téné Ouelgo, ayant considéré tous qu’une formation dans les différents arts devrait être accessible à tout le monde, indépendamment de la situation financière ou de l’origine, car l’art peut constituer une contribution précieuse au développement personnel et au succès professionnel, notamment pour les enfants et les adolescents de familles défavorisées. Cependant les arts ne font pas partie des matières enseignées aux écoles publiques et, de plus, il n’y a généralement presque pas d’offres abordables pour apprendre à jouer d’un instrument, à faire de la danse, à acquérir des compétences en arts plastiques ou en théâtre.

Les membres fondateurs de l’AADO ont été familiarisés avec l’art par leurs frères et soeurs aînés ayant travaillé comme artistes, parfois même à l’étranger. Ainsi, ils aimeraient partager cette chance avec tous les enfants et adolescents de leurs quartiers à Ouagadougou. Pour cette fin, ils se sont réunis en 2010 afin de fonder une école d’art. Ils ont commencé à enseigner des danses traditionnelles et à raconter des histoires traditionnelles chez eux, mais dans peu de temps, l’espace dans les petits cours de leurs propres maisons ne suffisait plus pour accueillir tous les enfants. En outre, les cours d’art manquaient de caractère officiel, de sorte que beaucoup de parents n’aient pas voulu y envoyer leurs enfants.

Pour cette raison, les artistes ont fondé une association et ont demandé de l’aide financière à leurs amis – les membres fondateurs de l’AADO Suisse – afin de pouvoir louer une localité.

Depuis le printemps 2011, l’AADO a pu offrir dans sa propre cour des cours d’art gratuits aux enfants et adolescents des quartiers voisins. De plus, le projet de mentorat par rapport à la formation de futurs professeurs d’art a été fondé et de premières représentations publiques ont été planifiées et réalisées avec les enfants et les adolescents.

À cause d’une insuffisante protection de locataires au Burkina Faso, la situation locative a constamment causé de problèmes. À cause de cela, les membres de l’AADO ont décidé de tout mettre en œuvre afin de construire un propre centre d’art sur un terrain sécurisé. Après une période de recherche assez longue, l’AADO pouvait acquérir un propre bout de terrain en printemps 2014. Suite à de petits travaux de rénovation, les cours d’art pouvaient être repris dans ce nouvel endroit. Grâce à son propre centre d’art, l’AADO a pu gagner de la stabilité et est maintenant prête à mettre en place des projets à long terme et des collaborations durables.